28 juil. 2012

Ce genre de chose que l'on dessine à minuit et quelques

Il il y a une dizaine de minutes, minuit commençait, et plutôt qu'écrire, j'ai dessiné. Ce que je ne fais pratiquement jamais. Sauf cette nuit. Je ne sais pas pourquoi. Dessins sans titre, tracés au pousse-mine 0.5 parce que c'est tout ce que j'avais sous la main.
Enfuis de mon être sans préméditation.
Voilà.
Maintenant, je vais me coucher.
Bonne nuit.




26 juil. 2012

Découverte macabre

Je dois d'abord vous informer que je suis une personne qui, d'un point de vue littéraire, est fascinée par le macabre, le sanglant et le morbide. Jusqu'à hier, je me trouvais dans un trou noir absolu côté inspiration. Et puis je suis tombée sur une série  d'oeuvres troublantes. Très troublantes. Le fruit d'un peintre, dessinateur et sculpteur polonais nommé Beksinski aux idées encore plus tordues que les miennes. Je ne sais pas pour vous, mais maintenant, je suis fichtrement inspirée. Ce qui est fascinant avec ces toiles, c'est qu'elles contiennent une quantité incroyable de détails, que l'on ne remarque pas à moi d'observer petit coin.
Voici donc quelques uns des mes oeuvres préférées. Je me suis battue contre moi-même pour ne pas toutes les mettre, parce que sinon... elles seraient toutes là !  








14 juil. 2012

Sainte-Rose-du-Nord

Quelques photos glanées aujourd'hui-même à Sainte-Rose-du-Nord, charmant village du Saguenay niché entre quelques montagnes et situé à la naissance du fjord. Un endroit magnifique.






13 juil. 2012

Cirque


Vous êtes tous des pieuvres avides
Aux regards tentaculaires
Sinuant dans mes rides et mes excentricités
À la recherche sans doute d’une
Toile vierge
Où cacher votre encore malsaine

Vos longs doigts inquisiteurs
Fascinés par le contact de ma peau
Si vallonnée de vieillesse et de bubons
Effleurent avec une certaine
Déception
Le grotesque de mes traits de bête

Pourtant, vous et votre indiscrétion
Animées par l’utopie, continuez de creuser,
À grosses pelletées, au plus profond
De la terre fertile d’une étrange folie

Vos ongles grattent, d’abord doucement
La couche de poussière et de toile d’araignée
Dentelle macabre sur mon cœur
Puis, de plus en plus férocement
À mesure que votre frustration de parasites
S’accentue, comme attisée par une odeur inatteignable
De charogne, vous lacérez, lacérez encore

Je vous offre cette carcasse toujours palpitante
Qu’est mon corps, qu’est mon âme…
La voulez-vous ?
Non, car maintenant que je vous brandis ce moi cadavre
Docilement allongé dans mes propres paumes
Vous reculez, verdissant de dégoût

Cela ne m’importe guère, mesdames, messieurs ;
L’animal encagé dans un cirque
Ne se préoccupe jamais des acclamations
Ou des huées
De la foule encore plus bestiale que lui !

12 juil. 2012

Le retour

Me revoilà ! Je suis de retour après une longue convalescence informatique... Ceci est donc, comment dire, ma résurrection définitive (?). Je vous écrirai plus longuement demain, car, comme je viens tout juste d'emménager à Chicoutimi, j'ai pas mal de boîtes à défaire, même après deux semaines ! Au fait, j'ai réussi, au terme de trois heures d'incompréhension et d'insultes mentales et verbales envers manchon de caoutchou, goupilles en métal, équerre de fixation et fixation verrouillable, à construire une foutue bibliothèque... qui, maintenant chargée de livres, me semble bien précaire... Ben voyons ! Rassurez-moi, elle ne s'écroulera pas pendant mon sommeil, non ? Humm...
Pour me faire pardonner, je vous offre un petit quelque chose qui s'appelle un poème.

* Vous remarquerez que je m'adonne désormais aux vers libres... Je préfère nettement cette poésie plus spontané, plus... libre, justement. Aucune contraintes. Tant mieux ou tant pis, selon les goûts. Vous remarquerez aussi que ce n'est pas très gai. Je n'ai aucune excuse. Les thèmes sombres m'ont toujours attirée plus que les autres.

Drap sale

Comme un drap sale
Piétiné
Je tombe, tombe
Dans la fosse

 Mon corps tout blanc
Saigne tout noir
Mes yeux rouillés, pourris
Pleurent des cadavres

Je tombe, tombe
Au creux de la folie
Hurlante, garnie
De longs doigts morts

Le vent approche sinuant
Agressif, méchant
Crispé il m’agrippe
Moi, mon cou

Je tombe, tombe
La tête de chiffon
Se balançant, vide
Sur mon épaule de squelette

Je m’écrase, m’écrase
Artistiquement disloquée
L’œuvre oubliée
De la douleur toujours
Vous dit au revoir