2 juil. 2013

De la part d'un rêve

Quand j'ai commencé la rédaction des Portraits Inachevés, je ne savais strictement rien de ce que je m'apprêtais à écrire. En fait, si ce n'avait été de ce rêve, une nuit, je ne me serais peut-être jamais lancée dans cette entreprise.
Au beau milieu de la nuit, je me suis réveillée avec une phrase très précise à l'esprit. Oui, une phrase. Je me suis empressée de la noter et, le lendemain, je l'enrobais déjà d'un texte. Lequel texte est devenu un premier chapitre, puis un deuxième, puis un roman.
 
C'était un édifice osseux, avec des couloirs grisâtres et tordus comme de vieilles articulations, éclairé de lampes qui frémissaient d'une lueur funèbre.
 
Je n'ai aucune mérite pour cette phrase, je dois plutôt remercier mon subconscient de me l'avoir transmise, même si c'était dans un moment où j'aurais préféré dormir. Quoique.
J'ai cousu le décor de l'histoire autour de cette phrase, et le décor m'a inspiré des personnages. Qui pourrait bien vivre dans une telle maison ? m'étais-je demandé. Ainsi sont apparus Alice, Ophélie, Blair, Casimir, Guillaume, Abigail et le petit Henri. Certains sont partis au fil de l'histoire, d'autre ont cogné à la porte. Théodore et les deux petits intrus se sont greffés aux fantômes de la maison. Mais ces personnages, que faisaient-ils ensemble, eux si différents, eux sans famille sauf cette femme glacée qui les guettait ?

Aimable petit cadeau de la part d'un rêve.