5 janv. 2014

Retour, homme et compagnie

D'abord, veuillez pardonner ma sempiternelle procrastination qui me tient éloignée de ce damné blogue. Quoique, je dois vous admettre qu'il ne s'agit pas uniquement de procrastination, mais aussi de manque de temps, car il m'est arrivée plusieurs choses ces derniers mois.
D'abord, étrangement, je n'ai jamais aussi peu lu de toute ma sainte existence. Au moins, quelqu'un m'a initiée à Lovecraft, alors on va dire que ça compense largement. Parce que Lovecraft, ô mon maître, m'a fait découvrir un nouveau pan d'un genre littéraire que je connaissais peu, et m'a permis d'élargir ma propre imagination.
Maintenant, il est temps d'expliquer les raisons pour lesquelles je vous ai fui (ahah, mais non, c'est pas vrai).
Alors, fait positif, j'ai écris. J'avais d'abord prévu recommencer complètement un projet datant de l'année dernière, la Doctrine de plastique. Mais, en relisant les 35 000 mots déjà écrits, j'ai réalisé que c'était bon. Et je vous jure que pour une perfectionniste qui recherche encore plus que la perfection, c'est un événement assez exceptionnel. Après quelques légères modifications et une phase de remaniement, j'ai donc poursuivi le travail de la bête. Extase totale. En plus de ce projet, je rédige présentement une nouvelle et, bien sûr, je ne délaisse pas ma très chère poésie.  
Aussi, j'ai été vachement occupée avec ma famille, depuis que nous avons pris la résolution de nous voir et de nous amuser ensemble plus souvent. On peut donc dire que mon absence était pour une bonne cause, à moins que vous considériez que ma famille est envahissante et diabolique (euh?). Et puis il y a un scoop qui s'appelle Mathieu et qui justifie pleinement mon absence de la blogosphère. Bon, vous aurez compris qu'il s'agit là d'une nouvelle relation de cœur qui m'a comme qui dirait redirigée vers d'autres priorités. C'est d'ailleurs cette personne qui m'a aidée à écrire davantage dernièrement. Il faut croire que côtoyer un artiste un peu dingue est un bon coup pour l'inspiration, surtout quand on souffre de dysfonction érec imaginative. Je suis très heureuse ces temps-ci et, dans mon cas, le bonheur ne me donne pas envie d'aller glandouiller sur Internet. Surtout qu'il faut que je lutte pour vaincre ma diantre de procrastination abusive. L'ordinateur n'est assurément pas un remède contre cette atroce maladie.
Bon, je sais que ces nouvelles ne sont pas les plus palpitantes du monde, mais après une absence aussi longue, je vous devais bien des explications ! Je vous reviendrai prochainement avec quelque chose de plus intéressant, promis. Je vais vous parler d'un truc qui me tarabuste depuis trois bonnes éternités au moins, et je ne dis pas cela pour vous intriguer ou pour vous faire languir, je ne suis pas aussi cruelle (enfin...).
Sur ce, je vous souhaite un peu un retard une excellente nouvelle année. Et si vous prenez des résolutions, de grâce, cette fois-ci, réalisez-les ;)