31 juil. 2012
28 juil. 2012
Ce genre de chose que l'on dessine à minuit et quelques
Il il y a une dizaine de minutes, minuit commençait, et plutôt qu'écrire, j'ai dessiné. Ce que je ne fais pratiquement jamais. Sauf cette nuit. Je ne sais pas pourquoi. Dessins sans titre, tracés au pousse-mine 0.5 parce que c'est tout ce que j'avais sous la main.
Enfuis de mon être sans préméditation.
Voilà.
Maintenant, je vais me coucher.
Bonne nuit.
Enfuis de mon être sans préméditation.
Voilà.
Maintenant, je vais me coucher.
Bonne nuit.
26 juil. 2012
Découverte macabre
Je dois d'abord vous informer que je suis une personne qui, d'un point de vue littéraire, est fascinée par le macabre, le sanglant et le morbide. Jusqu'à hier, je me trouvais dans un trou noir absolu côté inspiration. Et puis je suis tombée sur une série d'oeuvres troublantes. Très troublantes. Le fruit d'un peintre, dessinateur et sculpteur polonais nommé Beksinski aux idées encore plus tordues que les miennes. Je ne sais pas pour vous, mais maintenant, je suis fichtrement inspirée. Ce qui est fascinant avec ces toiles, c'est qu'elles contiennent une quantité incroyable de détails, que l'on ne remarque pas à moi d'observer petit coin.
Voici donc quelques uns des mes oeuvres préférées. Je me suis battue contre moi-même pour ne pas toutes les mettre, parce que sinon... elles seraient toutes là !
14 juil. 2012
Sainte-Rose-du-Nord
Quelques photos glanées aujourd'hui-même à Sainte-Rose-du-Nord, charmant village du Saguenay niché entre quelques montagnes et situé à la naissance du fjord. Un endroit magnifique.
13 juil. 2012
Cirque
Vous êtes tous des pieuvres avides
Aux regards tentaculaires
Sinuant dans mes rides et mes excentricités
À la recherche sans doute d’une
Toile vierge
Où cacher votre encore malsaine
Vos longs doigts
inquisiteurs
Fascinés par le
contact de ma peauSi vallonnée de vieillesse et de bubons
Effleurent avec une certaine
Déception
Le grotesque de mes traits de bête
Pourtant, vous et
votre indiscrétion
Animées par l’utopie,
continuez de creuser, À grosses pelletées, au plus profond
De la terre fertile d’une étrange folie
Vos ongles grattent,
d’abord doucement
La couche de poussière
et de toile d’araignée Dentelle macabre sur mon cœur
Puis, de plus en plus férocement
À mesure que votre frustration de parasites
S’accentue, comme attisée par une odeur inatteignable
De charogne, vous lacérez, lacérez encore
Je vous offre cette
carcasse toujours palpitante
Qu’est mon corps,
qu’est mon âme… La voulez-vous ?
Non, car maintenant que je vous brandis ce moi cadavre
Docilement allongé dans mes propres paumes
Vous reculez, verdissant de dégoût
Cela ne m’importe
guère, mesdames, messieurs ;
L’animal encagé dans
un cirque Ne se préoccupe jamais des acclamations
Ou des huées
De la foule encore plus bestiale que lui !
12 juil. 2012
Le retour
Me revoilà ! Je suis de retour après une longue convalescence informatique... Ceci est donc, comment dire, ma résurrection définitive (?). Je vous écrirai plus longuement demain, car, comme je viens tout juste d'emménager à Chicoutimi, j'ai pas mal de boîtes à défaire, même après deux semaines ! Au fait, j'ai réussi, au terme de trois heures d'incompréhension et d'insultes mentales et verbales envers manchon de caoutchou, goupilles en métal, équerre de fixation et fixation verrouillable, à construire une foutue bibliothèque... qui, maintenant chargée de livres, me semble bien précaire... Ben voyons ! Rassurez-moi, elle ne s'écroulera pas pendant mon sommeil, non ? Humm...
Pour me faire pardonner, je vous offre un petit quelque chose qui s'appelle un poème. * Vous remarquerez que je m'adonne désormais aux vers libres... Je préfère nettement cette poésie plus spontané, plus... libre, justement. Aucune contraintes. Tant mieux ou tant pis, selon les goûts. Vous remarquerez aussi que ce n'est pas très gai. Je n'ai aucune excuse. Les thèmes sombres m'ont toujours attirée plus que les autres.
Drap sale
Piétiné
Je tombe, tombe
Dans la fosse
Mes yeux rouillés, pourris
Pleurent des cadavres
Je tombe, tombe
Au creux de la folieHurlante, garnie
De longs doigts morts
Le vent approche
sinuant
Agressif, méchantCrispé il m’agrippe
Moi, mon cou
Je tombe, tombe
La tête de chiffonSe balançant, vide
Sur mon épaule de
squelette
Je m’écrase, m’écrase
Artistiquement
disloquéeL’œuvre oubliée
De la douleur toujours
Vous dit au revoir
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