6 déc. 2012

Les Mal-Doués

Les Mal-Doués : titre de mon nouveau projet, pas si nouveau que ça.
C'est une histoire qui me trotte dans la tête depuis des années, cinq ans exactement. J'en ai écris cinq versions et j'en suis présentement à la sixième. Bon sang. Je ne m'en lasse pas. De toute ma vie, c'est la seule histoire qui ne m'a jamais abandonnée, qui a continué de grandir et de progresser, d'évoluer, de faire peau neuve. La seule qui me donne le courage de continuer.
Je persévère. Je sens que cette fois-ci, c'est la bonne. C'est une impression difficile à décrire, mais qui se ressens profondément, en plein dans mes tripes. Une sensation puissante qui me dit que je suis capable, que je vais réussir. Pour une fois, j'y crois vraiment. Habituellement, dès que je commence un nouveau projet, ma première pensée est : "Bon, combien de mots encore avant que je l'abandonne ?".
Pensée très pessimiste, j'en conviens. Mes projets qui sont destinés à être terminés sont très rares. Il s'agit en quelque sorte d'une loterie d'écriture, bien que ce ne soit certainement pas une question de hasard.
Je me sens immensément bien depuis que j'ai acquis la certitude de finaliser quelque chose. J'en suis à 9000 mots, et ça avance rapidement, de jour en jour. À ce rythme-là, ça ne tardera pas. C'est fou comme la simple idée de savoir qu'on est capable et de voir ses personnages évoluer en même temps que nous rend heureux.
Je réalise que je suis très contente d'avoir une passion.
Et que cette passion soit l'écriture.

2 commentaires:

Anne-Marie Bouthillier a dit…

Et ça va être excellent j'en suis sûre, à voir la passion et l'enthousiasme que tu y met! Le titre est très intriguant soit-dit en passant. La littérature québécoise manque de roman noir et poétique...au plaisir de te lire!

Julie-Anne Bégin a dit…

@Anne-Marie : Merci ! En tout cas, j'y mets beaucoup d'énergie, alors nécessairement (j'espère), ce devrait être bon.
Et bienvenue sur mon blog :)