Quand, en pleine révision d'un projet, on constate qu'il faudrait ajouter deux ou trois chapitres au fil du roman pour que ce soit complet, ce n'est pas décourageant. C'est fantastique. Lorsque j'ai terminé de transcrire mes Portraits sur Word, j'ai été tellement triste d'avoir déjà découvert tout ce que j'avais à découvrir sur mes personnages que ça me rendait un peu maussade. Quoi, déjà fini ? Mes pauvres personnages, déjà exploités à leur plein potentiel ? Ah ah ! mais non, j'avais tort.
Il y a quelques jours j'ai réalisé qu'il fallait ajouter du gras autour de l'os. Ce projet comporte sept personnages, et ils sont tous d'une importance capitale. Je me suis rendue compte que certains de ces personnages avaient eu moins de place que les autres. Dans ce cas, le roman est incomplet, puisqu'il consiste surtout en l'évolution psychologique des personnages suite aux nombreux "incidents" qui surviennent. De plus, la fin a moins l'impact. Puisque trois des personnages sont restés en surface, comment être touché par leur dernier acte dans le roman ? C'est en découvrant ceci que j'ai compris qu'il fallait absolument me remettre à la tâche. Je craignais d'éprouver de la difficulté à retrouver mon rythme d'écriture, et j'avais aussi peur que l'ambiance ne soit pas la même. Mais, au bout d'un paragraphe, le charme a repris, puissant, inspirant. Plus de travail ? Tant mieux. Travailler, quand il s'agit d'écriture, ce n'est vraiment pas une corvée.
Il y a quelques jours j'ai réalisé qu'il fallait ajouter du gras autour de l'os. Ce projet comporte sept personnages, et ils sont tous d'une importance capitale. Je me suis rendue compte que certains de ces personnages avaient eu moins de place que les autres. Dans ce cas, le roman est incomplet, puisqu'il consiste surtout en l'évolution psychologique des personnages suite aux nombreux "incidents" qui surviennent. De plus, la fin a moins l'impact. Puisque trois des personnages sont restés en surface, comment être touché par leur dernier acte dans le roman ? C'est en découvrant ceci que j'ai compris qu'il fallait absolument me remettre à la tâche. Je craignais d'éprouver de la difficulté à retrouver mon rythme d'écriture, et j'avais aussi peur que l'ambiance ne soit pas la même. Mais, au bout d'un paragraphe, le charme a repris, puissant, inspirant. Plus de travail ? Tant mieux. Travailler, quand il s'agit d'écriture, ce n'est vraiment pas une corvée.
Je me courbe le dos au-dessus de mon bureau, je me tords la main sur le papier, et j'écris, le soir, éclairée par cette lampe défaillante perchée dans le coin de la pièce. Je me fends la crâne, je modifie mes chapitres, je détecte les bons endroits où il faut ajouter du gras, je gribouille des notes sans queue ni tête, je placarde mon babillard d'indications vagues ; bref, je travaille. Je vous donnerai des nouvelles plus tard. Un jour, vous aurez un résumé, promis :)
3 commentaires:
Le mystère de la réécriture. Certains détestent (j'ai un ami qui dit «j'ai l'impression de faire du bricolage!»), mais moi, j'adore. C'est là que le potentiel du texte est révélé.
Et... comme toi, je suis déçu quand je suis arrivé au bout d'un personnage.
@Pat : Le réécriture ne me rend pas toujours aussi joyeuse. Mais pour une rare fois, mon projet me passionne, alors tant que je peux encore travailler dessus, je suis heureuse :)
Trés interessant votre blog, vos tweet aussi..
Bonne journée !
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