Me revoilà ! Je suis de retour après une longue convalescence informatique... Ceci est donc, comment dire, ma résurrection définitive (?). Je vous écrirai plus longuement demain, car, comme je viens tout juste d'emménager à Chicoutimi, j'ai pas mal de boîtes à défaire, même après deux semaines ! Au fait, j'ai réussi, au terme de trois heures d'incompréhension et d'insultes mentales et verbales envers manchon de caoutchou, goupilles en métal, équerre de fixation et fixation verrouillable, à construire une foutue bibliothèque... qui, maintenant chargée de livres, me semble bien précaire... Ben voyons ! Rassurez-moi, elle ne s'écroulera pas pendant mon sommeil, non ? Humm...
Pour me faire pardonner, je vous offre un petit quelque chose qui s'appelle un poème. * Vous remarquerez que je m'adonne désormais aux vers libres... Je préfère nettement cette poésie plus spontané, plus... libre, justement. Aucune contraintes. Tant mieux ou tant pis, selon les goûts. Vous remarquerez aussi que ce n'est pas très gai. Je n'ai aucune excuse. Les thèmes sombres m'ont toujours attirée plus que les autres.
Drap sale
Piétiné
Je tombe, tombe
Dans la fosse
Mes yeux rouillés, pourris
Pleurent des cadavres
Je tombe, tombe
Au creux de la folieHurlante, garnie
De longs doigts morts
Le vent approche
sinuant
Agressif, méchantCrispé il m’agrippe
Moi, mon cou
Je tombe, tombe
La tête de chiffonSe balançant, vide
Sur mon épaule de
squelette
Je m’écrase, m’écrase
Artistiquement
disloquéeL’œuvre oubliée
De la douleur toujours
Vous dit au revoir
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