18 janv. 2013

Je me déteste. Ou peut-être pas.

Voilà. Il y a moins d'un mois, je disais ici-même à quel point mon projet des Mal-Doués avançait et à quel point j'avais confiance en ce projet.
Aujourd'hui, j'ai, pour la à peu près centième fois de ma vie, arrêté toute cette histoire pour en commencer une autre. Hainte totale envers moi-même.
Mais.
Il se trouve que j'ai bien fait. Parce que j'ai commencé un nouveau truc, sorti de nulle part (en fait, d'un rêve étrange que j'ai fait à l'hôpital et du roman Dorian Gray), et il se trouve que ledit truc avance à une vitesse folle. J'écris quelque chose comme 3000 mots par jour, et là encore, je produirais plus si j'avais le temps. Ça s'appelle La Doctrine de plastique. Je n'en révélerai pas grand-chose, à part que ça implique une "école de vie" où des Professeurs enseignent une doctrine basée sur l'objéification de l'être humain. Ne cherchez pas le mot "objéification" dans le dictionnaire, c'est moi qui l'ai inventé. Pour le reste, je me tais.
Même si je suis un peu déçue d'avoir cessé l'écriture des Mal-Doués, je me console en me disant que c'est pour une bonne cause. Mon projet présent en est environ au tiers, en deux semaines seulement. En gros, adieu la culpabilité.
Et bonjour l'esclavage du clavier.

1 commentaire:

Anne-Marie Bouthillier a dit…

Il ne faut jamais avoir de la haine pour soi-même, en aucun cas! Le seul moment où tu peut te taper sur les doigts, c'est si tu n'écris plus:P Hors, la création semble t'habiter plus que jamais et tu ne manque pas de travailler: aucun problème selon moi, donc.
Par contre, je te conseille de conserver absolument tout ce que tu écris. J'ai de nombreuse fois retourné vers de vieux texte pour en extraire de nouveaux!